Qui n’a jamais eu mal au dos à un moment de la vie ? Qu’elles soient régulières ou plus occasionnelles, les douleurs de dos sont handicapantes dans la vie quotidienne. Souvent bénignes, rarement très graves, elles peuvent avoir des origines bien distinctes et par conséquent, des traitements adaptés et ciblés.
Dans cet article, nos experts vous apportent un éclairage complet, basé sur les dernières recommandations médicales, et les potentielles solutions médicales pour guérir.
Qu’est-ce que la lombalgie ?
La lombalgie, aussi appelée douleur lombaire ou mal de dos en bas du dos, est l’une des premières causes de consultation médicale dans le monde.
Elle touche environ 8 personnes sur 10 au cours de leur vie. Pourtant, entre les douleurs aiguës, les récidives et les formes chroniques, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.
On distingue deux grandes catégories :
- Het lombalgie aiguë, brutale et souvent bénigne, qui disparaît en quelques jours.
- Het lombalgie chronique, persistante au-delà de 3 mois, plus complexe à traiter.
En ce qui concerne la lombalgie chronique, votre colonne vertébrale peut souffrir à cause de différents problèmes. Heureusement, dans la majorité des cas, souvent mineurs.
Qu’est-ce qui fait mal quand on souffre de lombalgie ?
De manière générale, ce qui fait mal quand on souffre de lombalgie, ce sont les muscles et les ligaments. En effet, comme leur fonction est de soutenir la structure osseuse et le corps, ils sont touchés en premier lieu par le déséquilibre de notre vie quotidienne. On parle de contrainte physique répétée.
Les disques intervertébraux sont plus rarement touchés. On parle alors de contraintes de haute intensité ou de contraintes répétées dans le temps.
La lombalgie peut toucher les articulations, dont la déformation osseuse est souvent liée à l’âge, mais généralement plus tard dans la vie.
Quels sont les symptômes de la lombalgie ?
Le principal symptôme est une douleur localisée dans le bas du dos, qui peut être vive, lancinante, ou en barre. Elle peut apparaître soudainement, souvent après un effort, un faux mouvement ou un geste anodin.
Dans certains cas, la douleur irradie vers la fesse, la cuisse voire la jambe (on parle alors de sciatalgie of cruralgie si un nerf est impliqué). Le patient peut se retrouver bloqué, incapable de se lever ou de marcher.
Avant de parler du traitement de la lombalgie, sachez que la position relâchée, couchée au lit, est le premier soulagement. La lombalgie occasionne moins de douleurs pendant la nuit en position allongée.
La bonne nouvelle, c’est que si la lombalgie commune est douloureuse, son intensité diminue souvent spontanément et elle passe en général après 3 à 5 jours.
Quels sont les causes principales de la lombalgie ?
Les causes les plus fréquentes de lombalgie sont dites mécaniques :
- surmenage musculaire (port de charge, mauvaise posture)
- manque de tonus musculaire (sédentarité, déconditionnement)
- mouvements répétitifs ou mal contrôlés
- vieillissement des articulations lombaires
Le plus souvent, ce sont les muscles et ligaments qui sont responsables de la douleur, car ils subissent les premières tensions.
La lombalgie commune touche clairement toute la population d’âge moyen, soit par excès de sollicitation, soit par manque de sollicitation du dos.
Excès de sollicitation du dos
- Activités du bâtiment
- Métiers des soins de santé
- Métiers d’entretien
- …
Manque de sollicitation du dos
- Chauffeurs – longues périodes en position assise
- Vendeurs – longues périodes en position debout
- Métiers sédentaires en général (tâches administratives, etc.)
- …
La lombalgie chez les enfants et les adolescents
Durant la croissance, la partie squelettique est en avance par rapport à la partie musculaire. Physiquement parlant, les enfants sont plus fragiles et moins préparés au niveau musculaire qu’au niveau osseux.
De manière générale, la charge est une très mauvaise chose, mais davantage encore chez les enfants que chez les adultes. Par conséquent, les médecins recommandent que la répartition des charges dans les sacs scolaires soit équilibrée (gauche-droite). Et bien entendu, plus le sac est léger, mieux c’est !
Le diagnostic de la lombalgie commune
Pour diagnostiquer la lombalgie, les médecins réalisent un examen clinique pendant la consultation. Le médecin interroge le patient pour rechercher les facteurs de risque, l’élément déclencheur. Il cherche à comprendre l’origine et le type de douleur. Dans ce cas, le traitement de la lombalgie consiste à soutenir le patient à passer la période de douleurs aigües.
Celui-ci commence par interroger le patient sur ses antécédents, la localisation et l’intensité de la douleur, le contexte de survenue (effort, posture, etc.), et la gêne fonctionnelle.
Lors de la consultation, le professionnel de santé recherche également des facteurs de gravité qui pourraient évoquer une pathologie sous-jacente plus sérieuse (fracture, infection, tumeur, hernie discale sévère, etc.).
Dans la majorité des cas, aucun examen complémentaire n’est nécessaire. Les radiographies, scanners ou IRM sont réservés aux situations suivantes :
- douleur persistante ou aggravée au-delà de quelques jours
- antécédents de cancer, fièvre, perte de poids inexpliquée
- déficit neurologique (perte de force, fourmillements, incontinence)
Par contre, en cas de doute ou de suspicion de problème plus grave, le médecin demandera un examen complémentaire.
Traitement de la lombalgie commune : les phases de la maladie
Le traitement de la lombalgie commune se fait en plusieurs étapes, selon l’intensité de la douleur et la durée des symptômes.
Phase aiguë (les 48 premières heures) :
- Repos relatif, sans alitement prolongé.
- Médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires sur avis médical.
- Techniques de soulagement : compresses chaudes, relaxation, massage doux.
Phase post-aiguë :
- Reprise progressive des activités quotidiennes.
- Mobilisation douce : marcher, bouger, éviter les positions prolongées.
- Kinésithérapie si nécessaire pour relâcher les muscles et retrouver de la mobilité.
Il est essentiel de rester actif autant que possible pour éviter que les muscles ne « gardent en mémoire » la douleur, ce qui augmente le risque de chronicisation.
Quels exercices physiques pour relaxer sa lombalgie ?
L’activité physique joue un rôle clé dans la prévention et le traitement des lombalgies. Contrairement aux idées reçues, le repos prolongé est déconseillé. Bouger, c’est soigner !
Les recommandations sont claires :
- Reprendre progressivement une activité dès que la douleur le permet.
- Privilégier les exercices d’étirement, de renforcement musculaire et de mobilité douce.
- Choisir une activité adaptée à ses capacités et plaisante : marche, natation, yoga, vélo, Pilates…
Avant tout effort physique, un bon échauffement est indispensable. Et après l’effort, des étirements doux permettent de relâcher les tensions musculaires.
Trouver un sport qui nous donne du plaisir, autant pour les adultes que pour les enfants. Quoi qu’il en soit, pensez toujours à débuter par un bon échauffement, à adapter les exercices en fonction de vos capacités et à terminer par des étirements en fin de séance.
Rappelons qu’un accompagnement professionnel et/ou médical est possible. En salle de fitness, le coach sportif vous accompagne et vous aide à réaliser les exercices correctement. Le kinésithérapeute lui aussi est un professionnel qui observe, encadre et donne de précieux conseils pour le sport. Et enfin, dans les services de revalidation en hôpital, il existe un programme spécifique qui s’appelle l’école du dos.
Et si c’était autre chose ?
S’il y a d’autres signes de gravité, comme des douleurs qui ne sont plus de type « mécanique », qui ne se soulagent pas en position couchée et qui progressent jour après jour, alors il faut aller plus loin dans le bilan.
Soyez attentif si vous ressentez :
- Problèmes neurologiques
- Perte de force dans les jambes
- Troubles sphinctériens
- Sensibilité au périnée
- Perte de poids inexpliquée
- …
En résumé, si après 3 à 5 jours, les douleurs ne passent pas, restent présentes la nuit ou si la douleur reste en phase aiguë, même après 2 jours, il faut consulter un médecin.
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