Het scoliose affecte une partie significative de la population est entourée de nombreuses croyances populaire, souvent éloignées de la réalité médicale.
Cette condition, qui touche environ 1 à 3% de la population dans sa forme significative, fait l’objet de malentendus persistants. Les recherches scientifiques actuelles permettent de démystifier ces idées reçues et d’offrir une vision plus claire de cette pathologie.
Dans cet article, démystifions 7 des idées reçues les plus courantes concernant la scoliose, ainsi que les sources scientifiques qui permettent de réfuter ces idées.
1. La scoliose est uniquement une maladie de l’enfance
❌ FAUX : C’est une condition qui persiste, et peut même apparaître à l’âge adulte
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la scoliose n’est pas exclusivement une pathologie de l’enfance. Si la scoliose idiopathique apparaît généralement durant la période de croissance, elle ne disparaît pas une fois l’âge adulte atteint et persiste tout au long de la vie.
De plus, il existe des formes de scolioses non idiopathiques qui peuvent apparaître à l’âge adulte, notamment des scolioses dégénératives. Ces dernières sont souvent liées à l’arthrose du rachis et touchent plus fréquemment les femmes après la ménopause. Leur prévalence augmente significativement après 70 ans, en grande partie en raison du vieillissement général de la population

2. La scoliose est causée par une mauvaise posture
❌ FAUX : Il n’y a aucun lien causal entre posture et scoliose structurale
Il s’agit d’une confusion fréquente entre scoliose véritable et simple attitude scoliotique. La scoliose est une déformation structurale de la colonne vertébrale dans les trois plans de l’espace, impliquant notamment une rotation des vertèbres. Cette pathologie n’a rien à voir avec de mauvaises habitudes posturales.
L’attitude scoliotique, quant à elle, correspond à une déviation réductible qui disparaît en position couchée et n’implique pas de rotation vertébrale. Les spécialistes sont catégoriques : ni la mauvaise posture à un pupitre ni les habitudes posturales quotidiennes ne provoquent ou n’aggravent une scoliose structurale.
3. Les origines de la scoliose sont bien identifiées par la science
❌ FAUX : Les origines de la scolioses restent imparfaitement connues
Malgré des décennies de recherche, l’étiologie exacte de la scoliose idiopathique reste mal comprise. Comme son nom l’indique (idiopathique signifiant « sans cause connue »), son origine précise demeure énigmatique. Les spécialistes s’accordent sur une origine probablement multifactorielle, combinant plusieurs éléments.
Het composante génétique semble être la plus évidente, avec environ 80% des scolioses idiopathiques ayant une origine génétique. Les chercheurs soupçonnent également l’implication de perturbations du système vestibulaire (responsable de l’équilibre) ainsi que la glande pinéale qui sécrète la mélatonine.
4. Une lourde charge répétée sur le dos peut aggraver le risque de scoliose
❌ FAUX : Aucune preuve ne démontre qu’une charge lourde peut provoquer ou aggraver une scoliose
La recherche scientifique est claire : le port de charges, même important, n’est ni un facteur causal, ni un facteur aggravant d’une scoliose idiopathique.
Ce type de scoliose est une déformation structurale et tridimensionnelle de la colonne vertébrale, souvent à composante génétique, et non une réponse à un stress mécanique externe. Les douleurs dorsales liées au port de charges sont généralement musculaires, transitoires, et sans lien avec une déformation osseuse.
Plusieurs études concluent d’éviter de porter une charge sur son dos dépassant le seuil des 10 % du poids corporel. Non pas pour prévenir la scoliose, mais pour éviter l’apparition de douleurs ou de troubles posturaux temporaires.

5. La chirurgie est le meilleur moyen pour soigner une scoliose
❌ FAUX : La chirurgie est une option réservée à certains cas de scoliose spécifiques
La chirurgie de la scoliose n’est pas systématiquement indiquée pour tous les patients. Les spécialistes du rachis réservent ce recours aux cas où la courbure de la colonne vertébrale est sévère (quand l’Angle de Cobb est supérieur à 40°) et évolutive, ou lorsque la déformation entraîne des douleurs importantes ou des troubles fonctionnels.
Dans la majorité des cas, des traitements non chirurgicaux tels que le port d’un corset et la kinésithérapie sont privilégiés.
Il ne faut pas oublier que la chirurgie comporte des risques, notamment des complications neurologiques, des infections ou des douleurs persistantes. De plus, elle entraîne une rigidité permanente de la portion de la colonne vertébrale opérée.

6. La scoliose peut se résorber spontanément avec le temps
❌ FAUX : C’est une déformation permanente qui ne se corrige pas naturellement
Contrairement à ce que certains pourraient espérer, une scoliose établie ne se résorbe pas d’elle-même avec le temps. Une fois installée, la déformation ne va pas se corriger spontanément. Lorsque la déviation est modérée, il est possible de la stabiliser grâce à la pratique sportive ou parfois par le port d’un corset orthopédique, mais jamais de l’éliminer complètement.
En général, tant que l’Angle de Cobb reste inférieur à 30° et demeure stable, ses conséquences fonctionnelles restent limitées. En revanche, si elle s’aggrave et se déséquilibre, avec une augmentation progressive de la déviation, des interventions médicales plus significatives peuvent devenir nécessaire.
7. Le port d’un corset est inutile car la plupart des scolioses n’évoluent pas
❌ FAUX : L’utilisation d’un corset orthopédique été largement démontrée
Même si toutes les scolioses très modérées ne sont heureusement pas évolutives, la moitié au moins le sont et doivent être traitées. L’une des pistes les plus avancées de la recherche consiste justement à déterminer une unité d’évolutivité qui devrait permettre de savoir quel patient, aura le plus d’intérêt à porter un corset orthopédique et permettra éviter des prescriptions inutiles.
En ce sens, un traitement comme le Corset DAUM®, grâce à sa conception à pistons unique, combine maintien, liberté de mouvement of correction ciblée. Contrairement aux corsets rigides classiques, il ne fige pas la posture mais accompagne le mouvement, vous donnant la liberté de bouger, tout en réduisant la douleur avec du temps et un suivi régulier et personnalisé.

Conclusion : Mieux comprendre la scoliose, c’est aussi mieux prendre soin de son dos
En balayant les idées reçues sur la scoliose, on comprend à quel point cette pathologie est trop souvent banalisée ou mal interprétée. Loin d’être un simple « problème de posture », la scoliose est une déformation complexe, qui mérite une attention précoce, un suivi adapté et, lorsque nécessaire, un traitement structuré.
Aujourd’hui, les avancées médicales — qu’il s’agisse de l’identification des facteurs de risque, de l’orthopédie sur mesure comme le corset DAUM®, ou des protocoles de suivi — permettent d’accompagner les patients avec précision et efficacité.
Mais la scoliose n’est qu’un des nombreux visages des douleurs vertébrales. D’autres troubles du dos, comme les lombalgies, les hernies discales ou les douleurs mécaniques, sont eux aussi entourés de fausses croyances qui freinent une bonne prise en charge.
👉 Pour aller plus loin, vous pouvez lire notre article dans lequel la recherche scientifique démystifie 7 mythes sur le mal de dos.