Depuis 2023, Corset Daum rassemble chaque mois les études scientifiques les plus intéressantes concernant le rachis et le traitement des pathologies qui l’affectent.
Nous abordons l’automne avec une curiosité qui, elle, ne tombe pas. Nous parlerons ce mois-ci en détails de thérapie fonctionnelle cognitive, du mal de dos chez l’adolescent ainsi que d’une possible révolution dans la théorie de la posture et de son lien avec le mal de dos.
3. 🏃♂️ L’impact de l’activité physique sur la lombalgie de l’adolescent : une revue systématique
Bonne lecture !
Thérapie fonctionnelle cognitive pour la lombalgie chronique : revue systématique et méta-analyse
Lena Thiveos, Peter Kent, Natasha C. Pocovi, Peter O’Sullivan, Mark J. Hancock
Cette étude examine l’efficacité de la thérapie fonctionnelle cognitive (TFC) dans la gestion de la lombalgie chronique non spécifique.
Sept essais randomisés ont été inclus dans l’analyse, montrant que la TFC réduit significativement l’incapacité liée à la douleur, à court, moyen et long termes, avec des effets modérés sur la réduction de la douleur et une amélioration notable de l’auto-efficacité face à la douleur.
Bien que la TFC semble plus efficace que les soins standards, la variabilité dans la formation des cliniciens et l’implémentation de la méthode pourrait influencer les résultats. Un essai a également révélé que la TFC est rentable.
Ces résultats encouragent l’utilisation de la TFC pour améliorer la prise en charge des patients souffrant de lombalgie chronique.
Les patients dont l'incapacité est plus importante répondent mieux à la thérapie fonctionnelle cognitive pour la lombalgie chronique : analyse secondaire d'un essai randomisé
Mark Hancock, Anne Smith, Peter O’Sullivan, Robert Schütze, JP Caneiro, Jan Hartvigsen, Kieran O’Sullivan, Alison McGregor, Terry Haines, Alistair Vickery, Amity Campbell, Peter Kent
Cette analyse secondaire de l’essai RESTORE explore les modérateurs de réponse à la thérapie fonctionnelle cognitive (TFC) chez 492 adultes souffrant de lombalgie chronique.
Les résultats montrent que les patients ayant une incapacité plus sévère au début du traitement bénéficient davantage de la TFC, avec des améliorations plus significatives à 13 et 52 semaines comparé aux soins standards.
L’analyse n’a pas trouvé de différences notables selon l’intensité de la douleur ou les niveaux de catastrophisation.
Ces résultats soulignent que la TFC est particulièrement bénéfique pour les patients les plus affectés par la lombalgie, et qu’elle devrait être priorisée pour ce groupe.
L'impact de l'activité physique sur la lombalgie de l'adolescent : une revue systématique
Edoardo Costici, Sergio De Salvatore, Leonardo Oggiano, Sergio Sessa, Cloe Curri, Laura Ruzzini, et Pier Francesco Costici
Cette revue systématique analyse la relation entre l’activité physique et la lombalgie chez les adolescents, en tenant compte des effets de la pandémie de COVID-19. Douze études totalisant 78 850 adolescents révèlent une relation en U entre l’activité physique et la lombalgie.
Une activité modérée semble protectrice contre la lombalgie, tandis que des niveaux d’activité trop faibles ou excessifs augmentent le risque.
La pandémie a exacerbé le problème, avec une augmentation de la sédentarité contribuant à la prévalence accrue de la lombalgie chez les adolescents.
Des différences de genre ont également été observées, les filles étant plus susceptibles de souffrir de lombalgie.
Changement de posture dynamique dans la gestion de la lombalgie non spécifique : un nouveau paradigme avec l’approche articulaire
Wissem Dhahbi, Johny Padulo, Tea Bešlija, Laurence Cheze
Cet article traite de la gestion de la lombalgie non spécifique (NSLBP) qui affecte environ 80 % des adultes dans le monde.
Traditionnellement, les méthodes de traitement se concentraient sur la correction de la posture statique, mais l’approche « Joint-by-Joint » (JBJA) propose un changement de posture dynamique.
Ce modèle voit le corps comme une série d’articulations alternant entre mobilité et stabilité, où des exercices spécifiques sont utilisés pour améliorer la mobilité, notamment au niveau des hanches et de la colonne thoracique, tout en stabilisant la colonne lombaire.
L’étude démontre que l’accent mis sur la variabilité des mouvements et les adaptations post
Nous nous retrouvons le mois prochain pour de nouvelles avancées sur le rachis !
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